WHISSEL

 NORBERT WHISSEL

CORDÉLIE CHARLEBOIS

Norbert Whissel, fils de Barnabé Whissell, un entrepreneur en construction qui a bâti des ponts dans la Petite-Nation, et de Julie Vadnais, nait le 18 novembre 1864 à Saint-André-Avellin, Québec.  Il décède le 29 août 1945 dans le nord ontarien, à Timmins.

Le lundi matin, dix-neuvième jour de juillet 1886, il épouse la fille de Hector Charlebois et de Malvina Guillaume, dans l'église paroissiale de Saint-André-Avellin.

Cordélie donne naissance à neuf enfants, entre 1887 et 1901, mais seulement trois parviennent à survivre aux dures conditions de la vie de cette époque: Eudore, Régina et Esdras.

Norbert est instruit, il sait bien lire et écrire, il possède une bonne éducation.  En 1905, il agit comme secrétaire-trésorier de la récente paroisse de Notre-Dame-de-la-Paix.

Les Whissel sont installés sur une concession de la côte Sainte-Augustine, voisins des Gagnon.

Philippe Whissel, petit-fils de Norbert et de Cordélie.

INSTITUTEUR

 En 1931, Réal Bourcier,  est instituteur à Notre-Dame-de-la-Paix.

Natif de Ripon, il nait le 31 août 1911, fils de Médard Bourcier et de Luce Guay.  Le 22 juillet 1937, à Thurso, il épouse Jeanne Frappier.  Mort le 10 mai 1982 à Saint-Jérôme.

Célibataire, il loge chez la famille de Wilfrid Lauzon et feue Marie-Louise Maher, à Notre-Dame-de-la-Paix.  

Il aura été un enseignant exemplaire plus tard au Vieux Collège de Saint-Jérôme où il fut un des premiers laïcs à oeuvrer dans cette institution à une époque où les conditions de travail étaient très difficiles.Suite à l'incendie du Collège en 1962, il continua d'enseigner l'anglais à l'école Mgr Frenette jusqu'à sa retraite en 1969. Capitaine de l'escadron 682 des Cadets de l'Air pendant de nombreuses années, il a aussi reçu la prestigieuse Médaille du Mérite Scolaire du ministère de l'Instruction Publique pour la qualité de son travail. Tous pouvaient reconnaître, derrière l'image autoritaire qu'il projetait, un homme de famille et de coeur, qui aimait les jeunes et qui adorait son travail d'éducateur.

GARDE-FEU

ARTHUR WHISSEL

(1886-1969)

En 1931, Arthur Whissel travaille comme garde-feu dans la paroisse de Notre-Dame-de-la-Paix.

Fils de Jacob Whissel et de Marie-Louise Robert

Époux d'Azilda Robert

Neuf enfants en 1931

Le garde-feu est sélectionné  à même la population locale afin d’effectuer la surveillance de terrains licenciés spécifiques dans leur région. A cette époque le travail de garde-feu s’effectue de façon épisodique, ses principales tâches consistant essentiellement à informer les utilisateurs de la forêt des risques de feu, à dénoncer les contrevenants de la loi et à organiser la lutte, le cas échéant. Les garde-feux touchent alors un salaire mensuel variant entre 50$ et 60$. 

DUVAL

(Rose-Ida Duval)

Joseph DUVAL et Hélène SAUVÉ

Les Duval proviennent de la paroisse ontarienne de Fournier,dans le comté de Prescott, et viennent s'établir sur une terre dans le rang William au printemps 1907.

Joseph Duval, fils de Stephen(Étienne) Duval et de Zénaïde Deguire, et Hélène Sauvé, fille de Jean Sauvé et Edmire Berniquez, se sont mariés dans l'église St-Bernard de Fournier le 8 octobre 1906. 

Une soeur de Joseph, Angélina Duval, repose au cimetière de Notre-Dame-de-la-Paix dans le lot familial de la famille Charron.  Angélina avait épousé Joseph Charron le 16 septembre 1913.

GIROUX

 Hormidas Giroux et Alphonsine Charlebois

Les Giroux sont établis dans la paroisse Notre-Dame-de-Bonsecours, à Montébello, dans le secteur qui fut cédé en 1901 à la future paroisse de Notre-Dame-de-la-Paix.

Hormidas nait le 14 mars 1875 à Montébello, fils de Félix Giroux et Émilie Lampron dite Lacharité.  Il épouse Alphonsine Charlebois, à Montébello, le 15 juillet 1895.

Au-moins un fils est baptisé dans la nouvelle église de Notre-Dame-de-la-Paix, le 22février 1905.

Quleques temps plus tard les Giroux quittent en direction de Nominingue pour s'y établir définitivement.  Il a été enterré au cimetière de Nominingue mais son nom n'apparait pas sur la pierre tombale actuelle de la famille Giroux.

LAPORTE

 AUGUSTE LAPORTE

Emilia LAVALLÉE

Auguste Laporte et Émilia Lavallée, cultivateurs dans le rang Ste-Augustine, Notre-Dame-de-la-Paix, Qc.

Mastai Laporte, fils d'Auguste

 
 

Jeanne ANDREU la SAGE-FEMME

Les RIEUX vivent à Seix, en France, dans le département de l'Arriège, avant 1886.  Jeanne Andreu, femme de Jean Rieux,naît en 1853.  En 1887, la famille Rieux-Andreu émigrent aux USA, plus précisément à St-Alban's, au Vermont. Avant 1890, ils quittent le Vermont pour venir s'établir sur une terre du rang Staniford, à Notre-Dame-de-la-Paix, c'est à dire sur le lot 646-8.

Recensés en 1891, 1901 et 1911 alors que la famille compte quatre enfants, trois garçons et une fille(jean, Jeanne, Joseph et Alfred).

Naturalisés canadiens officiellement en 1905.  Les Rieux cultivent la terre, chassent le chevreuil et produisent notamment d'excellents fromages.

Pour sa part, Jeanne Andreux peut se vanter d'avoir accouchée de nombreux enfants à Notre-Dame-de-la-Paix, entre 1899 et 1920, puisqu'elle était sage-femme de profession! 

Alors que le bon docteur Joseph Baulne de Saint-André-Avellin n'était pas toujours disponible, Jeanne Andreu n'hésite jamais à porter assistance aux femmes de la paroisse prêtes à mettre au monde un nouveau pacificien.